Le petit instrument style "orgue de choeur"

Comme écrit précédemment, un premier projet servira à se faire "la main".

Par chance, je dispose d'une petite carte-mère -microprocesseur Celeron à 2,4 GHz et 2 Go de Ram- qui pourra ètre intégrée dans l'instrument.

Sous Win XP, LMMS et VSTHOST fonctionnent moins bien que sur un PC portable équipé d'un INTEL à 1,8 Ghz et de 2 Go de Ram. JORGAN et  GRANDORGUE ont aussi un fonctionnement décevant... Même en enlevant au maximum les pilotes et autres logiciels résiduels.

Sans aucune hésitation, le disque dur  Win Xp est enlevé et remplacé par un disque dur qui contiendra un système Linux Xubuntu 12.04 -après avoir testé une version 14.04- 
Le choix d'une version Xubuntu se justifie par le fait que le système d'exploitation consomme moins de mémoire RAM. Ce qui est principalement du à un gestionnaire d'écran léger (xfce au lieu de gnome ou kde). 

Mais il y a une conséquence à ce  choix : Grandorgue ne fonctionne pas... Peut-ètre une incompatibilité avec l'un ou l'autre des composants de la carte-mère ?

Un deuxième disque dur a été connecté, il servira d'espace de stockage.

JORGAN sera donc le logiciel utilisé, ce qui n'est guère génant pour ce projet.
LMMS est disponible, ce pourra ètre utile pour lire les banques de sons au format sf2.

La carte MIDI sera fournie par l'association des amis de l'orgue de Rians. Sa particularité est que chaque contact de touche se fait avec la masse commune du montage.

C'est un orgue de choeur... Une dizaine de registres au maximum.

Les instruments virtuels qui intéressent le plus l'auteur  sont :
- burea choir organ constitué à l'origine de 6 jeux sur un clavier plus un jeu de 16' au pédalier
-le Stiehr-Mockers de Romanvillers dont on gardera une dizaine de jeux de base.

Il y aura aussi un ampli intégré. A ce stade du projet, c'était un 2x30 W...Avec une possibilité de brancher un ampli plus puissant si nécessaire.
Plus tard, il y aura un pédalier de 13 notes en tirasse permanente. La connectique devra ètre prévue à cet effet.

L'instrument devra pouvoir fonctionner sans écran, sans clavier, sans souris connectée. Les registres seront commandés par des petits boutons poussoirs. L'arrêt de la carte-mère se fera avec le bouton marche-arrèt correctement configuré dans le BIOS du PC.

Une carte-mère, un écran,
un ampli : trois alimentations.

Pour éviter les multiprises, voici le cordon 1 fiche-mâle, 3 fiches femelles. Cordon constitué à partir de 4 cables d'alimentation PC.




La console, nue et à l'état brut...

Afin d'ètre déplaçable, elle ne devra pas mesurer plus de 95 cm de largeur (dimension optimale dans le coffre de la voiture de l'auteur). Les autres dimensions  sont fixées par  les dimensions des panneaux tout en limitant les chutes inutiles.

La carte-mère, le clavier puis la carte midi.
Le tube servira à fixer les fils allant des touches  jusqu'à la carte MIDI.








A gauche, on voit le cablage d'une bonne partie du clavier.

La cinquième octave sera cablée différemment. >>


Les douze dernières notes sont partagées en trois groupes.
Un interrupteur-inverseur à quatre voies (récup donc pas le choix!) permet pour chacun de ces groupes de choisir d'utiliser les touches du clavier ou  des boutons de registres.




Le bandeau pour les poussoirs de registres a été récupéré sur un vieil orgue électronique.


<< Pour ne pas dépareiller un montage fonctionnel en 4x30 watts, le projet d'origine a été remplacé par un ampli de 60 watts.
Une plaque de plexiglass évite des contacts accidentels avec les lignes d'alimentation de l'ampli.

Les poussoirs sont cablés. >>

Le multimètre à gauche permet de vérifier la tension d'alimentation de la carte MIDI pendant cette phase de test.



Face avant  de gauche à droite :
voyant 230 V ampli, +12 V PC, +8 V  Midi

face arrière, de gauche à droite :
sortie HP,  non utilisé , RCA vers ampli extérieur, alim carte-mère, 230 V ampli, connectique pédalier (en attente)








Au sol, la fiche cablée : 13 fils noirs pour le pédalier, 12 fils bleus en attente, 1 fil jaune pour la masse.
La fiche est insérée dans la face arrière, puis  les fils sont  soudés directement sur les contacts du clavier.

Afin de ne pas inverser des fils, un tournevis est inséré au niveau du contac "pédalier". Lors de la soudure, le fer à souder et la carte-mère étant à la terre, le circuit s'établit et la note "sonne".

Le pédalier, récupéré sur une "antiquité", est prèt à l'emploi : sa stabilité est assurée par des cornières en aluminium.  Il ne manque qu'un couvercle !
 Dans le projet initial, ce pédalier n'était pas prévu si rapidement, c'est le "hasard de la récup."

Les haut-parleurs sont aussi récupérés sur une "antiquité" avec leur panneau d'origine !





L'instrument mis en valeur par un grand soleil, puis prèt
à ètre chargé (virtuellement cette fois-ci) dans une voiture.
L'instrument prèt à l'usage !. Une bande de papier  repère les registres.
Au fond à droite,une petite table de mixage et une enceinte équipée d'un ampli de 60 W. Le synthé Yamaha est stocké debout, au-dessus du synthé Kawai, le VPO ayant pris leur place.






Au hasard de la récupération de matériel - et grâce aux conseils éclairés de Michel -dont les doigts et les mains sont extrémement précieux ( c'est un virtuose de la scie, du tournevis et de la tronçonneuse), j'ai pu construire un support suffisamment solide et rigide tout en étant en principe, démontable et transportable.
Un pupitre repliable a été ajouté.
Le pédalier est fini et peut même servir de repose-pieds.




Modification en mai 2017 :

Les poussoirs sont remplacés par des interrupteurs.

Le but est d'avoir visuellement une information concernant les jeux utilisés sans avoir à utiliser un écran.
Je pressens que dans ma paroisse, le grand-orgue sera mis à l'arrêt.
Ce petit instrument assurerait alors un interim correct.



contact : lesorguesdedom(arobase)laposte.net

En 2016, un pousssoir a été ajouté, sur la gauche du bandeau, pour la mise en route et l'arrèt de l'instrument.
Une étiquette rappelle l'OS utilisé (XUbuntu 12.04).
L'instrument peut démarrer sans clavier, ni souris.